Le temps est une chose créée. Dire « je n’ai pas le temps » c’est comme dire « je ne veux pas ».
Lao Tseu – Père fondateur du taoïsme, 571 av J.-C.
La technique de la serviette japonaise, également connue sous le nom de méthode de la serviette de Fukutsudzi, est une méthode de bien-être et de santé inventée par le Dr. Toshiki Fukutsudzi, un médecin japonais. Cette technique est devenue populaire pour ses affirmations sur les bienfaits pour la posture, le soulagement des douleurs lombaires et même pour une prétendue capacité à réduire la circonférence de la taille.
Comment ça marche ?
La méthode est assez simple et ne nécessite qu’une serviette et une surface plane. En complément de la vidéo qui est dans le lien de la technique en première ligne, voici les étapes de base :
- Rouler la serviette : Prenez une serviette de taille moyenne et roulez-la fermement pour former un cylindre d’environ 7 à 10 cm de diamètre.
- Positionnement : Allongez-vous sur le dos sur une surface plane, comme un tapis de yoga ou un lit ferme. Placez la serviette roulée sous le bas de votre dos, précisément sous la ligne de votre nombril.
- Posture des pieds et des mains :
- Écartez les pieds à la largeur des épaules, puis touchez les gros orteils ensemble pour que les pieds forment une forme de « V ».
- Étendez les bras au-dessus de votre tête, paumes vers le sol, avec les petits doigts se touchant.
- Détente : Détendez-vous dans cette position pendant environ 5 à 10 minutes.
Précautions et conseils
- Douleur ou inconfort : Si vous ressentez une douleur ou un inconfort, arrêtez immédiatement. Il est important de ne pas forcer le corps au-delà de ses limites.
- Régularité : Pour de meilleurs résultats, il est recommandé de pratiquer cette technique régulièrement.
- Contre-indications : Les personnes ayant des problèmes de dos graves, des problèmes de colonne vertébrale ou des conditions médicales particulières devraient consulter un professionnel de santé avant de commencer cette pratique.
Bienfaits supposés
Les adeptes de cette technique affirment qu’elle peut aider à :
- Améliorer la posture en alignant correctement le bassin.
- Réduire les douleurs lombaires.
- Réduire la circonférence de la taille en repositionnant les organes internes et en étirant les muscles.
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Ma belle semaine de musée
« Le bonheur n’est pas dans la recherche de la perfection, mais dans la tolérance de l’imperfection. »
La perfection, je lui cours après mais je ne l’attraperai jamais.
Ne jamais être parfait, mais s’améliorer.
Cette semaine, j’ai choisi de parler de la quête de perfection face à sa propre peur du regard des autres.
Le jugement des autres te fait peur et t’entraîne dans une routine étouffante, comme quelqu’un qui cherche désespérément à respirer en s’enfonçant au fond de la piscine. Pour te libérer de cette pression, il est essentiel de t’affranchir des attentes et des pensées des autres, de surmonter cette peur et de te recentrer sur toi-même.
Il est important de continuer à travailler sur le fait que beaucoup de personnes, y compris notre entourage, sont piégées dans des schémas de pensée rigides et malheureusement irréversibles. Essayer de les guider est souvent vain, car leurs esprits sont fermés.
Il faut apprendre à ressentir les choses plutôt qu’à les intellectualiser.
La perfection, je l’ai poursuivie comme un mirage insaisissable, toujours à portée de main mais jamais atteinte. C’est une quête épuisante, un chemin sans fin où l’on ne cesse de courir après une version idéalisée de soi-même, dictée par les attentes des autres et les exigences de la société. Mais aujourd’hui, j’ai choisi de parler de cette course effrénée, de cette illusion de perfection et de la nécessité de s’en libérer.
Tout le monde cherche à être parfait. Au travail, à la maison, dans nos relations, nous aspirons à l’excellence. Ces injonctions constantes finissent par nous enfermer dans un carcan, où l’on ne se voit plus à travers nos propres yeux, mais à travers ceux des autres. On se perd, on s’étouffe, comme quelqu’un qui s’enfonce dans les sables mouvants, cherchant désespérément une aide inexistante.
La peur du jugement des autres nous pousse souvent à adopter des comportements qui ne nous ressemblent pas. Pour se libérer de cette pression, il est crucial de se recentrer sur soi-même, de se défaire des attentes des autres et de nos propres angoisses. Il faut apprendre à se connaître, à ressentir plutôt qu’à analyser, à vivre plutôt qu’à se conformer.
J’ai longtemps été prisonnier de cette quête de perfection, épuisé par le besoin de plaire, de répondre aux attentes, d’être à la hauteur. J’ai compris que cette obsession ne venait pas de moi, mais de la peur du regard des autres. Ce n’était pas ma propre satisfaction que je cherchais, mais celle des autres. Leur jugement était devenu mon propre fardeau.
C’est en prenant du recul, en lisant, en discutant avec des amis, et parfois même en regardant des films, que j’ai eu le déclic. J’ai réalisé que la perfection est un poison, une maladie que l’on s’inflige à soi-même. On se rend malade à vouloir à tout prix plaire aux autres, à chercher constamment leur approbation.
Le regard des autres n’est qu’un reflet de leur propre perception, de leur vécu, de leurs histoires. Ils nous entendent, mais ils ne nous écoutent pas vraiment. Combien de fois avons-nous partagé une expérience personnelle, pour entendre en retour un « Ah oui, moi aussi… » ou « Je connais quelqu’un… » ? Ce besoin de ramener tout à soi montre bien que les autres ne cherchent pas à comprendre notre vécu, mais à se valider à travers nous.
La perfection, c’est vouloir briller plus que les autres sans jamais être satisfait, c’est se punir pour ne pas atteindre un idéal inatteignable. Mais il est temps de changer nos habitudes, de lâcher prise. N’attendons rien en retour, profitons simplement du voyage, du plaisir de faire quelque chose pour nous-mêmes, sans destination précise. C’est la satisfaction intrinsèque qui compte, pas les récompenses extérieures.
Aujourd’hui, je choisis de ne plus courir après la perfection, mais de laisser place à l’imperfection. Je décide de m’améliorer sans chercher à être parfait, car l’imperfection permet de faire naître de l’inattendu, du nouveau, des idées, des « pourquoi pas », des « je n’y avais pas pensé » et des « waouh, c’est génial ». Je me permets de me laisser aller sans jamais chercher à plaire, ni à obtenir de récompense, simplement à grandir pour moi-même, sans me soucier du regard des autres. Parce qu’en fin de compte, le vrai bonheur ne vient pas de la reconnaissance extérieure, mais de la satisfaction intérieure et inhabituelle.
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Fred à la Japan expo.
Quand je suis arrivé à la Japan Expo ce jour-là, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Moi, le novice des mangas et de la culture japonaise, j’avais juste décidé de venir par curiosité, en quête d’une nouvelle expérience. En entrant dans le hall gigantesque, j’ai été immédiatement submergé par une explosion de couleurs vives, de cris enthousiastes et de costumes extravagants.
Je me suis senti complètement paumé, comme un extraterrestre dans un épisode de La petite maison dans la prairie, version moi avec Alf au volant de la Ferrari de Magnum, kidnappé par Supercopter et délivré par Michael Knight et KITT, avec l’aide de Looping de L’Agence tous risques et de Rosco P. Coltrane. Daisy, fais-moi un massage pour prouver que c’est bien vrai.
Dès le début, un gars super musclé en orange s’est pointé devant moi. « Goku ». Moi, naïf comme un koala, j’ai cru qu’il faisait de la pub pour les vitamines C des oranges, façon Tropicana. J’allais presque lui demander où était le stand de dégustation! Il m’a regardé avec des yeux ronds avant de s’éloigner, sûrement déçu que j’aie déjà eu mon jus ce matin-là.
Puis, un type blondinet avec un bandeau frontal est venu me voir. « Naruto Uzumaki », me demandant si j’avais vu passer des ninjas. J’ai répondu que non, que je n’avais vu personne en pyjama de sport. Je pensais qu’il était là pour une soirée pyjama ou un cours de gym pour les lève-tard! Bref, il est parti avec un regard qui disait clairement : « Ce mec est perdu dans l’espace-temps. »
Ensuite, un type avec un chapeau de paille géant est venu me voir : « Luffy de One Piece« . J’étais complètement perplexe. C’est quoi ce mec qui me réclame une pièce ? Franchement, ils auraient peut-être dû vérifier à l’entrée pour éviter de laisser entrer des quémandeurs, ou alors peut-être qu’il cherchait l’adresse du casting de « L’amour est dans le pré« . Je préfère la deuxième solution car je dois avouer que rencontrer Karine Le Marchand ne m’aurait pas dérangé du tout!
Soudain, une fille en uniforme scolaire brillant, « Sailor Moon« , m’aborde. Je lui demande direct si elle fait partie d’un groupe de danse. Elle commence à me parler de justice et d’amour, et moi, je pense tout de suite à un show style « Sacrée Soirée » avec Jean-Pierre Foucault. Peut-être même qu’elle est fan de Britney Spears, qui sait? Ou alors, elle fait l’école buissonnière pour aller à la Japan Expo!
Un autre mec débarque, carnet à la main, genre journaliste mystérieux. « Light Yagami« . Je lui demande s’il couvre l’événement pour un grand journal. Son sourire m’a laissé penser qu’il écrivait peut-être pour la rubrique nécrologique, va savoir.
Et voilà qu’arrive un gars en armure, « Edward Elric« . Je le félicite pour son costume médiéval, prêt à lui recommander un job de figurant pour les spectacles de chevaliers à Provins ou au Puy du Fou. Il a souri, gêné, comme s’il avait raté une audition pour « Game of Thrones« .
Ensuite, un grand gars avec une épée arrive, « Ichigo Kurosaki« . J’ai tout de suite pensé à « Highlander« . Je lui ai demandé s’il répétait pour une nouvelle série ou un nouveau film. Il a souri, sûrement en pensant que j’avais trop regardé de films des années 80. Barracuda, à l’aide!
Et puis, un petit gars déguisé en robot, genre Astro Boy, s’est approché de moi. Je lui ai demandé s’il faisait une apparition dans le prochain Star Wars, peut-être en tant que cousin de R2-D2 ou C-3PO. Avec un sérieux déconcertant, il m’a répondu qu’il était un « robot de justice ». Là, je n’ai pas tout saisi, même si je suis allé plusieurs fois à Disney et que j’ai pris la navette spatiale de Star Tours. Je lui ai juste rétorqué avec un sourire mystérieux : « Un jour, tu comprendras, jeune padawan. Comme dirait Maître Yoda, ‘Savoir, tu sauras. La voie de la Force, elle est claire. Avec le temps, elle deviendra.’ Alors, patience et sérénité, tu devras avoir. La sagesse, elle viendra à toi, et en lumière, tes doutes se dissiperont. » Le pauvre semblait encore plus perplexe que moi, et j’avoue que j’ai adoré semer le doute.
Puis, « Natsu Dragnir » est apparu avec ses écailles de dragon, et j’ai tout de suite pensé qu’il préparait un concert avec un boy band. J’ai cherché la scène des yeux, prêt à lui demander s’il faisait partie d’un groupe de K-pop. Faut dire que quand j’étais plus jeune, j’étais fan des 2BE3, des Worlds Apart, d’Alliage, des G-Squad, de Boyzone, des 3T… bref, tout le gratin des boys bands! Il a ri et s’est éclipsé, probablement pour une séance photo avec ses fans.
Et là, un autre mec en uniforme, « Levi Ackerman« . J’ai pensé direct à une reconstitution historique. Je lui ai demandé s’il venait de la Révolution française ou s’il faisait une promo pour une émission avec Lorànt Deutsch ou Stéphane Bern. Sa réponse laconique m’a laissé penser que j’étais vraiment à côté de la plaque.
Ensuite, un gars avec des oreilles pointues, genre loup-garou d’Halloween. « Inu-yasha« . J’ai demandé s’il était fan de Twilight, que j’allais me transformer en vampire, lui lancer des grenades ou utiliser des sorts de feu. Encore un qui m’a regardé comme si j’étais un alien.
Un autre type, « Yusuke Urameshi« , avec un look de « bad boy », genre Bruce Willis jeune. Je lui ai demandé s’il préparait un film d’action avec Will Smith. Il a parlé de détective spirituel. Encore un qui parle une langue inconnue.
Puis, un autre gars en tenue d’explorateur futuriste est arrivé, « Eren Yeager« . Moi, je pensais tout de suite à « Ninja Warrior« . Je lui ai demandé où étaient Christophe Beaugrand, Denis Brogniart et si Iris Mittenaere était sympa, ajoutant que je ne serais pas contre un rendez-vous avec elle. Il m’a juste regardé avec un air de « Ce type est cinglé » et est parti sans un mot.
Ensuite, un ado avec une canne à pêche, « Gon Freecss« . J’ai cru qu’il y avait un concours de pêche à l’intérieur. Je lui ai proposé de rejoindre mon pote Greg pour une sortie pêche. Il m’a regardé avec un mélange de pitié et de confusion.
Et enfin, un type déguisé en démon avec des ailes, « Ryuk« . Je pensais à un artiste de rue ou à une promo pour le prochain Marvel, le nouveau ennemi de Spiderman, Captain America, Iron Man ou Docteur Strange. Il a juste souri mystérieusement avant de disparaître.
En fin de compte, j’ai navigué parmi ces personnages comme un extraterrestre tombé sur une planète bizarre. J’étais totalement perdu, mais aussi fasciné par cet univers farfelu. Qui aurait cru que tant de gens se seraient trompés d’endroit ou de costume? Il faudrait peut-être que je leur envoie mon CV en leur proposant d’être le gardien, l’agent de sécurité, la personne qui sera capable de filtrer à l’entrée. En quittant la Japan Expo, j’étais plus curieux que jamais, et surtout convaincu que j’avais raté un épisode.
Les filles (drôles de dames – Carine, Julie, Béatrice), vivement l’année prochaine que je vienne avec vous, toujours d’accord ?
Signé : Charlie !
Livre de la semaine
« Ikigay: Le secret japonais d’une vie longue et heureuse » de Hector García et Francesc Miralles explore le concept japonais d’Ikigay, qui signifie « raison d’être » ou « joie de vivre ». Le livre propose que chacun possède un Ikigay, une raison de se lever le matin, qui réside à l’intersection de quatre éléments : ce qu’on aime, ce dans quoi on est bon, ce dont le monde a besoin, et ce pour quoi on peut être rémunéré. En se basant sur les modes de vie des habitants d’Okinawa, une région du Japon célèbre pour sa longévité, les auteurs décrivent des pratiques telles qu’une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, l’importance des liens sociaux et un état d’esprit positif. Le livre offre des conseils pratiques pour découvrir son propre Ikigay et vivre une vie pleine de sens et de bonheur.
Tour de magie
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