La magie des écrans

Comment limiter son temps sur son portable

Les écrans peuvent influencer nos biais cognitifs de plusieurs façons, en raison de leur fonctionnement constant et de la manière dont l’information y est présentée. Voici quelques points clés expliquant cet impact :

  1. Surcharge d’information et biais de confirmation : Les écrans nous exposent à une quantité massive d’informations, souvent contradictoires. Pour faire face à cet excès, notre cerveau a tendance à rechercher ce qui confirme nos croyances existantes, en ignorant ou en écartant ce qui les contredit. Cela renforce notre biais de confirmation, limitant notre ouverture à d’autres perspectives.
  2. Effet de bulle de filtre : Les algorithmes des réseaux sociaux et moteurs de recherche sont conçus pour montrer des contenus correspondant à nos préférences passées. Cela crée un effet de « bulle » qui nous isole d’opinions différentes et alimente notre biais de confirmation.
  3. Surstimulation et baisse de la concentration : La navigation rapide et les notifications constantes réduisent notre capacité d’attention et augmentent notre désir de gratification immédiate. Cela renforce des biais comme le biais de disponibilité, qui nous fait accorder plus d’importance aux informations facilement accessibles (par exemple, les contenus visuels ou les gros titres), sans vérification approfondie.
  4. Biais de conformité et effet de foule : Les réseaux sociaux peuvent exacerber le biais de conformité en nous poussant à adopter les opinions de la majorité ou de notre groupe social. Les réactions visibles, comme les « likes » et les commentaires, influencent fortement nos jugements et comportements pour s’aligner avec la pensée collective.
  5. Biais de négativité : Les plateformes médiatiques et réseaux sociaux mettent souvent l’accent sur des nouvelles choquantes ou négatives, qui captent davantage l’attention. Ce biais de négativité renforce notre tendance à percevoir le monde comme plus menaçant ou dangereux qu’il ne l’est réellement.

En somme, les écrans, en particulier via les réseaux sociaux et autres contenus basés sur des algorithmes, exploitent et renforcent nos biais cognitifs, rendant difficile l’évaluation objective de l’information et des opinions.

Il est assez frappant de découvrir que certains leaders de la Silicon Valley, y compris des géants comme Steve Jobs d’Apple, étaient très prudents, voire réticents, à exposer leurs propres enfants aux écrans qu’ils contribuaient à créer. En 2010, lors d’une interview avec le journaliste du New York Times Nick Bilton, Steve Jobs avait révélé qu’il limitait strictement l’utilisation de l’iPad et d’autres appareils technologiques à ses enfants. Ses enfants n’étaient pas autorisés à utiliser ces dispositifs en soirée, et les écrans étaient limités pour éviter une exposition excessive.

Ce n’est pas un cas isolé : d’autres grands noms de la technologie, comme Bill Gates et Sundar Pichai, appliquaient des règles similaires à la maison. Bill Gates a, par exemple, fixé des limites d’âge pour l’utilisation des appareils numériques dans sa famille et a interdit les smartphones à ses enfants avant qu’ils n’atteignent 14 ans.

L’approche prudente de ces leaders repose sur des préoccupations liées à l’impact potentiel des écrans sur le développement cognitif et émotionnel des enfants. Ils étaient conscients des effets des écrans sur l’attention, la sociabilité et le bien-être, ainsi que du potentiel des plateformes numériques à rendre les jeunes accros à une gratification rapide et constante.

En fait, plusieurs écoles prestigieuses fréquentées par les enfants des familles de la Silicon Valley, comme la Waldorf School de la péninsule de San Francisco, bannissent complètement les écrans en classe. Dans ces écoles, l’accent est mis sur les interactions humaines, les jeux et la créativité, en minimisant la technologie pour éviter qu’elle ne freine le développement social et intellectuel des enfants.

Ainsi, ces pionniers de la technologie voient eux-mêmes les écrans comme un outil à manier avec modération, en privilégiant un usage limité et responsable pour les jeunes générations. Cette prise de recul révèle leur lucidité quant aux effets potentiellement nuisibles de la technologie, surtout lorsqu’elle n’est pas utilisée avec mesure.

De nombreuses études montrent qu’une limitation des écrans chez les enfants peut avoir des effets positifs sur leur développement cognitif, émotionnel et physique. Voici quelques-unes des principales conclusions issues des recherches sur le sujet :

  1. Développement cognitif et académique : Les recherches montrent qu’une consommation excessive d’écrans chez les enfants peut nuire à l’acquisition de compétences cruciales. Une étude de 2018 publiée dans The Lancet Child & Adolescent Health a démontré que les enfants respectant les recommandations de moins de deux heures d’écran par jour, en plus d’une bonne qualité de sommeil et d’activité physique, ont de meilleurs résultats aux tests cognitifs. Limiter le temps d’écran semble donc contribuer à une meilleure attention, à des fonctions exécutives accrues (comme la planification et la mémoire de travail), et à un meilleur rendement scolaire.
  2. Santé mentale et bien-être émotionnel : Plusieurs études, dont celles publiées dans des revues comme Pediatrics et JAMA Pediatrics, montrent que les enfants et adolescents qui passent trop de temps sur les écrans sont plus susceptibles de présenter des symptômes d’anxiété, de dépression et de troubles du sommeil. Réduire le temps d’écran, en particulier en soirée, peut améliorer la qualité du sommeil et l’équilibre émotionnel, car l’exposition à la lumière bleue des écrans perturbe le rythme circadien et réduit la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.
  3. Développement social : Les études montrent aussi que les enfants qui passent moins de temps devant les écrans tendent à mieux développer leurs compétences sociales. En limitant les écrans, les enfants ont davantage d’interactions en face à face, ce qui améliore leur compréhension des émotions, leur capacité à interpréter le langage corporel et leur intelligence émotionnelle. Les recherches indiquent que les compétences sociales essentielles, comme l’empathie, se développent mieux lorsque les enfants interagissent avec d’autres personnes dans des situations réelles plutôt que par le biais d’interfaces numériques.
  4. Santé physique : Le temps passé devant les écrans est lié à un mode de vie plus sédentaire, augmentant ainsi les risques d’obésité, de diabète de type 2 et de troubles musculosquelettiques chez les jeunes. Limiter les écrans encourage les enfants à être plus actifs physiquement, ce qui contribue à une meilleure santé cardiovasculaire, à une meilleure coordination et à une régulation de leur poids. Une étude du Journal of American Medical Association (JAMA) a révélé que chaque heure supplémentaire d’écran est associée à une diminution de l’activité physique et à une augmentation de l’IMC chez les enfants.
  5. Compétences de résolution de problèmes et créativité : Moins d’écran signifie souvent plus de temps pour des activités créatives, comme le dessin, la lecture ou le jeu en plein air. Une étude menée par l’Université de Toronto a montré que les enfants ayant un accès limité aux écrans sont plus enclins à utiliser leur imagination et à résoudre des problèmes de manière créative. Le jeu sans écran, notamment les jeux de construction et les activités en extérieur, favorise un développement sensoriel et cognitif essentiel.

Recommandations : L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Académie américaine de pédiatrie recommandent généralement de limiter le temps d’écran à une heure par jour pour les enfants de 2 à 5 ans et de favoriser un équilibre entre les activités numériques et non numériques pour les plus âgés.

Pour les adultes, un usage excessif des écrans peut entraîner divers risques pour la santé mentale, physique et cognitive. Voici les principaux risques identifiés par les études :

  1. Problèmes de santé mentale : Des recherches montrent une association entre un usage intensif des écrans et des symptômes de dépression, d’anxiété, et de stress. Le Journal of Behavioral Addictions a montré que l’utilisation excessive des réseaux sociaux, en particulier, est liée à une augmentation des sentiments d’isolement et de solitude, ainsi qu’à une faible estime de soi. L’accès constant aux actualités ou aux réseaux sociaux peut aussi provoquer une « fatigue de l’information » et accroître le stress.
  2. Troubles du sommeil : L’exposition aux écrans avant le coucher est associée à des troubles du sommeil. La lumière bleue émise par les écrans perturbe la production de mélatonine, l’hormone qui régule le sommeil, ce qui peut retarder l’endormissement et réduire la qualité du sommeil. Les recherches montrent que les adultes qui utilisent des écrans avant de dormir présentent souvent des symptômes de fatigue chronique, de difficulté à se concentrer, et de somnolence diurne.
  3. Fatigue oculaire numérique : Les écrans contribuent à la fatigue oculaire, un phénomène appelé « syndrome de vision artificielle » (ou « digital eye strain »). Cela inclut des symptômes comme la sécheresse oculaire, les maux de tête, la vision floue et des douleurs cervicales. Regarder un écran pendant de longues périodes diminue le taux de clignement des yeux, ce qui réduit la lubrification de la cornée. Une étude de l’American Optometric Association a souligné que ce syndrome est de plus en plus courant chez les adultes qui passent des heures devant des écrans pour le travail ou les loisirs.
  4. Risques musculo-squelettiques : Le temps passé devant les écrans peut causer des douleurs au cou, au dos, et aux épaules. Ces douleurs sont souvent liées à une mauvaise posture ou à des stations de travail non ergonomiques. Le fait de rester assis longtemps sans bouger augmente aussi le risque de troubles musculosquelettiques, comme le syndrome du canal carpien. Des recherches montrent que le fait de faire des pauses régulières et d’adopter des postures ergonomiques peut aider à réduire ces risques.
  5. Augmentation du risque de maladies chroniques : Le comportement sédentaire associé à un usage prolongé des écrans peut contribuer à l’obésité, au diabète de type 2, et aux maladies cardiovasculaires. Une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine a montré que chaque heure supplémentaire passée devant un écran augmente les risques de maladies chroniques liées à la sédentarité, d’autant plus si elle n’est pas contrebalancée par de l’activité physique régulière.
  6. Déclin cognitif : Certaines études suggèrent que l’utilisation prolongée des écrans pourrait avoir des effets négatifs sur la mémoire et les capacités de concentration. Des recherches montrent que les personnes qui passent beaucoup de temps devant les écrans de manière passive (comme le binge-watching) peuvent avoir un risque accru de déclin cognitif à long terme. La fragmentation de l’attention, provoquée par le passage rapide entre les tâches (notifications, emails, réseaux sociaux), affaiblit également les capacités de concentration et de mémoire.
  7. Effet sur les relations sociales : Le temps passé sur les écrans, notamment sur les réseaux sociaux, peut affecter les relations interpersonnelles. Des études montrent qu’une forte utilisation des réseaux sociaux est associée à une diminution de la satisfaction relationnelle, car le temps passé en ligne remplace souvent les interactions en face à face, essentielles pour des relations profondes et authentiques.

Pour limiter ces risques, il est recommandé de suivre des pratiques d’hygiène numérique, comme des pauses régulières (technique du 20-20-20 pour les yeux), de réduire le temps d’écran avant de dormir, d’utiliser des paramètres de confort (comme le mode sombre), et d’établir des limites claires pour éviter une surconsommation, notamment en soirée.

NE SOYEZ PAS ESCLAVE DE VOTRE PORTABLE

Empêcher enfants et adultes de devenir esclaves de leur portable nécessite des stratégies qui encouragent une utilisation consciente et équilibrée. Voici des pistes efficaces :

1. Limiter les notifications

  • Pour les adultes et les enfants : Désactivez les notifications non essentielles. Les notifications captent constamment notre attention et alimentent notre désir de vérification compulsive. Choisissez de garder uniquement les alertes indispensables pour réduire la tentation de vérifier constamment l’appareil.

2. Créer des espaces sans téléphone

  • Pour les enfants : Définissez des zones sans téléphone, comme la chambre, la salle à manger, et les lieux d’étude. Cela renforce l’idée que le téléphone n’est pas central à toutes les activités.
  • Pour les adultes : Appliquez des zones sans téléphone dans les espaces de détente ou pendant les moments en famille pour favoriser des interactions plus authentiques et éviter les distractions.

3. Établir des horaires sans écrans

  • Pour les enfants : Fixez des heures pour les activités en extérieur, les jeux créatifs ou la lecture. Privilégiez des moments « sans écrans » avant le coucher pour améliorer la qualité de leur sommeil.
  • Pour les adultes : Définissez des plages horaires sans écrans, notamment le matin au réveil et le soir avant de se coucher, pour favoriser la concentration et un sommeil réparateur.

4. Utiliser des applications de gestion du temps d’écran

  • Pour les enfants : Sur les appareils mobiles, il existe des fonctionnalités de contrôle parental permettant de fixer des limites de temps par application ou par jour.
  • Pour les adultes : Les applications comme Screen Time (iOS), Digital Wellbeing (Android), ou des outils comme Freedom ou RescueTime permettent de surveiller et de limiter l’usage des applications chronophages. En prenant conscience du temps passé, il devient plus facile de réduire.

5. Encourager des activités alternatives

  • Pour les enfants : Organisez des activités régulières sans technologie, comme des jeux en plein air, des sports, ou des activités artistiques. Des loisirs sans écran aident les enfants à développer des compétences sociales et créatives.
  • Pour les adultes : Remplacez certains moments d’écran par des activités enrichissantes, comme la lecture, la cuisine, ou les sports. Ces activités dépendent moins de la technologie et réduisent le besoin de divertissement instantané.

6. Sensibiliser aux effets négatifs des écrans

  • Pour les enfants : Expliquez de manière simple les effets que les écrans peuvent avoir sur leur santé et leurs émotions. Par exemple, parlez des conséquences du manque de sommeil ou de la perte de concentration due aux écrans.
  • Pour les adultes : Une prise de conscience des impacts des écrans sur la productivité, la santé mentale et les relations peut motiver à adopter un usage plus contrôlé.

7. Mettre en place des règles familiales

  • Pour les enfants et les adultes : Des règles partagées, comme ne pas utiliser le téléphone à table ou ne pas répondre aux messages pendant les réunions de famille, peuvent être efficaces pour réduire la dépendance de tous. Un effort collectif permet de rester engagé et d’éviter que les téléphones ne deviennent des distractions constantes.

8. Définir des objectifs personnels et familiaux

  • Pour les enfants et les adultes : Fixer des objectifs pour réduire l’usage des téléphones, comme passer au moins une heure par jour sans écran pour lire, dessiner, ou passer du temps ensemble. Ces objectifs aident à instaurer des habitudes durables et à recentrer l’attention sur des activités plus enrichissantes.

En combinant ces stratégies, il devient possible de créer une relation plus équilibrée avec les téléphones et d’éviter qu’ils ne prennent trop de place dans nos vies.

POURQUOI LES MAUVAISES NOUVELLES SONT TERRIBLES POUR VOUS !

L’exposition constante aux mauvaises nouvelles peut avoir des effets négatifs sur notre santé mentale et physique. Voici les principales répercussions :

1. Augmentation du Stress et de l’Anxiété

  • La répétition des mauvaises nouvelles active le système de réponse au stress du corps (axe HPA – hypothalamus, hypophyse, glandes surrénales). Cette activation génère des hormones comme le cortisol, qui, en excès, peut provoquer des sentiments de tension, d’inquiétude, voire d’angoisse constante.
  • Une consommation élevée d’informations négatives peut mener au « stress informationnel », où la surabondance de mauvaises nouvelles devient écrasante, affectant la capacité à gérer le stress.

2. Risque de Dépression

  • L’exposition aux nouvelles déprimantes (guerres, catastrophes, crises économiques) peut entraîner des symptômes de dépression, surtout chez les personnes qui y sont déjà prédisposées. Une vision du monde biaisée par la négativité peut favoriser une perception pessimiste de l’avenir, renforçant des sentiments de désespoir et de déprime.

3. Développement du Syndrome du Monde Méchant

  • Ce syndrome, théorisé par le chercheur en communication George Gerbner, se produit lorsqu’une exposition prolongée aux mauvaises nouvelles nous amène à percevoir le monde comme plus dangereux qu’il ne l’est réellement. Cela peut accroître la méfiance, la paranoïa et la peur excessive pour sa sécurité.

4. Effet sur le Sommeil

  • Les informations anxiogènes, surtout lorsqu’elles sont consommées avant de dormir, peuvent affecter la qualité du sommeil. Le stress accumulé, la rumination de scénarios catastrophiques et les émotions intenses peuvent mener à des troubles du sommeil (insomnie, sommeil léger) et réduire la récupération nocturne.

5. Comportements d’Évitement et Isolement Social

  • Chez certaines personnes, les mauvaises nouvelles répétées peuvent générer un comportement d’évitement (volonté de ne plus s’informer) ou un retrait social par peur des autres ou du monde extérieur. Cela peut diminuer les interactions sociales, limitant les opportunités de soutien et de partage, essentiels à une bonne santé mentale.

6. Impact sur la Santé Physique

  • Le stress chronique et l’anxiété liés à l’exposition aux mauvaises nouvelles peuvent avoir des effets physiologiques. L’excès de cortisol, hormone du stress, peut affaiblir le système immunitaire, augmenter la pression artérielle, et, à long terme, accroître les risques de maladies cardiovasculaires, de troubles digestifs et d’autres problèmes de santé.

7. Risque de Compassion Fatigue

  • En entendant des histoires de souffrance et de crise, certaines personnes peuvent ressentir une fatigue émotionnelle, appelée « compassion fatigue ». Cela se manifeste par un épuisement émotionnel et une diminution de l’empathie, réduisant la capacité à se montrer compatissant envers les autres.

Que faire pour réduire les impacts ?

  • Limiter le temps passé à suivre les actualités, privilégier les médias positifs ou constructifs, diversifier ses sources, et faire des pauses régulières d’information (déconnexion partielle ou totale) sont quelques moyens de se protéger contre les effets néfastes des mauvaises nouvelles.

Un samedi après-midi à Charmantville, Fred, le magicien moderne au style décontracté, se préparait à faire sensation dans son salon avec des tours de magie à couper le souffle. À ses côtés, Pierre, esclave de son téléphone, n’avait pour seule source de connaissances que Google. Obsédé par les fake news, il croyait dur comme fer à chaque information sensationnelle qu’il trouvait, des vidéos de chats aux rumeurs d’un ouragan imminent.

« Prépare-toi à être ébloui ! Je vais faire disparaître le temps ! » annonça Fred, débordant d’énergie.

Pierre, absorbé par une vidéo de voitures tombées dans un trou, n’entendait presque pas Fred. « Fais apparaître un lapin ou quelque chose d’impressionnant ! » demanda-t-il sans même lever les yeux, comme si Fred n’était qu’une musique de fond.

« Très drôle, Pierre ! Mais la vraie magie, c’est de décrocher de cet écran et de penser par soi-même ! » répliqua Fred, espérant enfin capter son attention.

Il sortit une petite balle lumineuse et la fit disparaître en un clin d’œil. Pierre, toujours scotché à son portable, s’écria : « Attends, si tu pouvais faire disparaître cet ouragan qui approche, ce serait de la vraie magie ! J’ai aussi lu que les retraites allaient être supprimées à cause d’une pénurie de chats ! C’est fou, non ? »

« La magie ne fonctionne pas sur ceux qui croient tout ce qu’ils lisent sur Internet ! » plaisanta Fred, un mélange d’amusement et de désespoir dans la voix.

Pierre leva enfin les yeux, mais uniquement pour demander : « Peux-tu faire apparaître un mème ? J’ai besoin de le partager avant que tout le monde ne le voie ! » Pour ceux qui ne le savent pas, un mème, c’est une idée ou une image qui devient virale sur Internet, souvent avec une touche humoristique.

Fred, prenant une grande inspiration, tenta une nouvelle approche. « Regarde bien, je vais te montrer qu’on peut passer un bon moment sans son téléphone. » Et il réalisa un tour qui mêlait illusion et technologie, projetant des images étonnantes sur le mur.

Mais Pierre, incapable de résister à une nouvelle notification, murmura : « Attends, je viens de recevoir une alerte ! C’est une vidéo de chats qui font des bêtises ! Et regarde ça, on dit que les ours polaires ont décidé de se mettre à la retraite parce qu’ils ont trop chaud ! Je dois voir ce que tout le monde en dit ! »

Fred éclata de rire, oscillant entre exaspération et amusement. « Pierre, si tu pouvais juste lever les yeux, tu verrais que la vraie magie est ici, avec moi ! Fais-moi un peu confiance ! »

Pierre répondit, sans vraiment écouter : « Oui, mais là, c’est un nouveau scoop ! Tout le monde parle de cet ouragan qui va tout dévaster ! »

Et ainsi, alors que Fred continuait de jongler avec sa magie moderne, Pierre restait collé à son téléphone, totalement absorbé par les fake news auxquelles il croyait fermement, les vidéos débiles, et les catastrophes climatiques. Dans ce joyeux chaos, Fred comprit que même sans l’attention de son ami, l’essence de la magie résidait dans les rires et les moments partagés.

Peut-être qu’un jour, Pierre apprendrait à se faire confiance et à explorer le monde sans écran… mais pour l’instant, il était trop occupé à chercher la prochaine vidéo virale à partager.


Rejoignez ma chaîne YouTube 🪄♠️♦️
Explorez tous mes secrets de magie en cliquant ici

Mes codes de parrainage🏦💹💱
Gagnez jusqu’à 130€ Cliquez-ici pour en bénéficier

Investir en bourse💱💲🪙
Cliquez sur le lien pour découvrir : Mon portefeuille en bourse

Ma liste de Livres 📕📖📚
Cliquez sur le lien pour découvrir Les Livres Essentiels pour une Réussite Infaillible


Tu peux également laisser des commentaires (en bas de cette page) 📖

Je te dis à très bientôt et te remercie d’avoir rejoint « VoiSee Ma boite de Magie« 

Voici le lien pour ma page Facebook [lien].

En tant que nouvel arrivant, je tiens personnellement à te souhaiter la bienvenue 😊

Fred Klaps

P.S. : N’hésite pas à partager ce lien ! 👍


En savoir plus sur VoiSee Ma Boite de Magie

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laissez un commentaire pour inspirer les autres !

En savoir plus sur VoiSee Ma Boite de Magie

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture